Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a présidé dimanche le plus grand meeting électoral depuis le lancement de sa campagne pour les législatives du 7 juin, son parti menant une lutte acharnée pour conserver le pouvoir. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Maltepe, district d'Istanbul Nike Tn Pas Cher près de la mer de Marmara, pour écouter M. Davutoglu, déclarer que l'avenir du pays ne pouvait être confié en toute sécurité qu'au seul Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste). "Chère Istanbul es-tu avec nous? Nous soutiens-tu?" a lancé le Premier ministre, la voix cassée force de haranguer les foules au fil de la campagne. "Va-t-il y avoir une nouvelle Turquie le 7 juin?" a-t-il demandé, acclamé par la foule. "Eux (l'opposition), ils parlent. L'AKP agit", a-t-il clamé, répétant le principal slogan électoral de son parti. Ancien ministre des Affaires étrangères, M. Davutoglu est devenu Premier ministre et chef de l'AKP lorsque Recep Tayyip Erdogan est devenu président en ao?t 2014, après avoir été chef du gouvernement pendant une dizaine d'années. M. Davutoglu est soumis à une importante Nike TN pression car il s'agit de la première bataille électorale qui n'est pas dirigée par M. Erdogan depuis que l'AKP est arrivé au pouvoir en 2002. La Constitution interdit théoriquement au chef de l'Etat de faire campagne. Critiqué par certains pour n'avoir pas le charisme du chef de l'Etat, le Premier ministre est arrivé à la manière d'une rock star, survolant la foule en hélicoptère avant d'atterrir à proximité. "Nous sommes témoins de l'Histoire, nous écrivons l'Histoire", a-t-il clamé depuis l'appareil avant l'atterrissage. Le Premier ministre s'est ensuite adressé à la foule, depuis un podium tout en longueur, où avait été dressé un portrait géant de lui-même avec le slogan "Plus forts ensemble", et qu'il arpentait en jetant des fleurs dans le public. Homme fort de la Turquie depuis 2003, M. Erdogan a été contraint de quitter la tête nike air rift size 11 du gouvernement, un règlement de l'AKP interdisant à ses membres plus de trois mandats successifs. Elu président en ao?t dernier, il souhaite changer la Constitution pour instaurer un régime présidentiel et conserver les rênes du pays. Il a besoin pour cela de la majorité des deux tiers des 550 députés ou, à défaut, de la majorité des trois cinquièmes du Parlement.
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