Ce nouveau rebondissement risque donc d’affaiblir un peu plus un dossier hautement symbolique

Rebondissement. Ce nouveau rebondissement risque donc d'affaiblir un peu plus un dossier hautement symbolique, longtemps présenté comme l'affaire politico-financière <a href="http://www.51pascher.biz/"><strong>Chaussures TN</strong></a> la plus explosive du quinquennat de Nicolas Sarkozy. En mettant en examen Claire Thibout, qui fut la comptable des Bettencourt entre1995 et2008, le juge Roger LeLoire a estimé qu'il existait des indices graves et concordants de mensonge, un délit passible de cinq ans de prison et 75 000euros d'amende. 

 

Joint par Libération, l'avocat de la comptable, Antoine Gillot, fait part de son incompréhension totale face à cette décision. Alors qu'un collège de juges d'instruction bordelais a estimé que le témoignage de ma cliente était sincère et crédible, un magistrat <a href="http://www.pascherkk.eu/"><strong>Nike Tn Pas Cher</strong></a> parisien le juge aujourd'hui inexact. Claire Thibout a pourtant toujours dit la vérité sur les éléments essentiels de ce dossier. On va continuer a se battre jusqu'au bout pour que sa bonne foi soit reconnue. 

 

Comment expliquer un tel rebondissement  Au départ, l'affaire Bettencourt est une affaire purement privée. La fille de la milliardaire, Franoise Meyers, est persuadée que sa mère est sous l'emprise de Franois-Marie Banier. Fin2007, elle porte plainte pour abus de faiblesse contre le photographe. Le début d'un interminable vaudeville mettant en scène les vicissitudes de la plus riche famille franaise. A l'été2010, l'affaire prend brusquement une dimension politique quand Mediapart et le Point révèlent les enregistrements clandestins du majordome des Bettencourt. 

 

Les dizaines d'heures d'écoutes suggèrent des financements politiques <strong>tn requin violette</strong> suspects, sur fond de conflits d'intérêts et de fraudes fiscales massives. Déjà auditionnée dans l'enquête pour abus de faiblesse, Claire Thibout est de nouveau entendue par les policiers. Elle raconte alors que, début2007, le gestionnaire de fortune de la milliardaire, Patrice deMaistre, lui aurait demandé 150 000 euros en liquide, une somme destinée à Eric Woerth pour le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy. A l'époque, la comptable n'a pas la possibilité de se procurer une telle somme d'un coup. Le 18janvier2007, elle retire donc le maximum autorisé à la BNP, soit 50 000euros en espèces, et les remet à Patrice deMaistre, comme l'attestent les carnets de compte remis à la justice. Le lendemain, 19janvier, le gestionnaire de fortune rencontre Eric Woerth. Ce dernier est alors trésorier de l'UMP et patron du Premier <a href="http://www.toutson.com/"><strong>Nike TN</strong></a> cercle, club qui rassemble les plus gros donateurs du parti, et dont est membre Patrice deMaistre. 

 

Rencontre. C'est la concordance entre le retrait de liquide à la BNP et la rencontre entre deMaistre et Woerth qui va convaincre les juges d'un possible financement occulte de la campagne présidentielle de2007. Mais, parallèlement à cette procédure, une autre information judiciaire a été ouverte : en avril 2012, Franois-Marie Banier a porté plainte avec constitution de partie civile contre l'ancienne comptable, suivi par Patrice deMaistre. Saisie sur commission rogatoire du juge Roger LeLoire, la section de recherches de Paris va alors éplucher et confronter l'ensemble des déclarations de Claire Thibout depuis2008. 

 

Convoquée le 27novembre pour un interrogatoire de première comparution, l'ex-comptable en ressortira mise en examen. <strong>rift air crab</strong> Son avocat, MeGillot, s'interroge sur le timing de cette décision, seulement deux mois avant le procès du volet abus de faiblesse qui doit s'ouvrir le 26janvier 2015 devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Une échéance qui pourrait être sérieusement compromise au vu de ces derniers développements. Les avocats de certains prévenus ont déjà fait part de leurs doutes sur la tenue d'un procès dans lequel une des principales témoins est par ailleurs mise en examen pour faux témoignages. Un argument qui risque de peser très lourd lors les débats.