vendredi 23 janvier 2015

À 110 ans, le doyen des Français est décédé

Résident d'une maison de retraite à Saint-Etienne (Loire), Tn Pas Cher Philippe Vocanson s'est éteint ce week-end. Prisonnier durant la Seconde guerre mondiale, il avait ensuite choisi le métier de cordonnier.
À 110 ans, il était le doyen des Français. Philippe Vocanson est décédé ce week-end à Saint-Étienne (Loire), dans la résidence Buisson, la maison de retraite où il résidait. Cet amateur de fromage et de chocolat (mais ne fumant et ne buvant pas) cumulait les sièges honorifiques de doyen des Français, depuis le 15 septembre 2013, et de doyen des Européens depuis le 25 septembre 2015.
Né en octobre 1904 à Pouzolles (Haute-Loire), Philippe Vocanson était issu d'une famille d'agriculteurs. C'est là qu'il avait commencé sa vie professionnelle, mais il n'était pas resté dans la ferme familiale très longtemps. Sa santé n'était pas très solide, et c'est, TN Requin de son propre aveu, ses parents qui l'avaient poussé à changer de voie. Le jeune homme avait donc choisi la cordonnerie et était parti s'installer à Lyon.
Prisonnier des Allemands, il s'évade
Il s'était formé dans la capitale des Gones et n'avait jamais changé de métier. Après Lyon, son parcours s'était poursuivi à Saint-Étienne, ou il s'était installé à son compte. Philippe Vocanson avait ouvert un atelier de cordonnerie rue des Deux-Amis. Il y restera pendant quarante ans, jusqu'à l'âge de la retraite.
Engagé dans l'armée en 1939, pendant la Seconde guerre mondiale, le caporal Vocanson, alors âgé de 35 ans, avait été fait prisonnier par les Allemands dans le nord de la France. Il était parvenu à s'évader, comme le raconte son petit-fils dans un entretien au Progrès en 2012 .
Un habitué des cérémonies
Philippe Vocanson avait rejoint la maison de retraite des Buissons, Nike TN à Saint-Étienne, en 1985, année où du décès de son épouse.

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