L'ONG a recueilli de nombreux témoignages de TN
Pas Cher migrants sur des violences infligées par les forces de l'ordre. Elle dénonce le «harcèlement» et les «exactions de la part de la police française».
L'accusation est lourde, mais fiable selon Human Rights Watch. L'ONG publie mardi un rapport à charge contre des exactions qu'aurait commises la police française envers les migrants présents à Calais. Passages à tabac et violences gratuites seraient le quotidien de nombre d'entre eux, d'après une série d'interviews menées par l'ONG.
Entre novembre et décembre, une chercheuse de Human Rights Watch a rencontré quarante-quatre migrants, dont trois mineurs, Sac a main pour des «entretiens longs» et en groupes. Parmi eux, «dix-neuf personnes, dont deux enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées au moins une fois, notamment par le biais de passages à tabac», relate l'ONG. Huit des personnes rencontrées ont souffert de membres fracturés ou «d'autres blessures visibles», qui ont été causées par la police, selon leurs déclarations. Vingt et un autres migrants, dont deux mineurs, auraient été aspergés de gaz lacrymogène.
Blessures visibles
Les interventions musclées de la police pour empêcher les migrants de monter dans des camions ou d'accéder à des ferries se sont succédé aux mois d'octobre et novembre, lorsque la tension s'est accrue dans la ville, où le nombre de migrants a fortement augmenté en 2014. Cette fois cependant, les témoignages recueillis par l'ONG mettent en cause des violences policières commises sans raison particulière, hors de toute tentative d'évacuation ou de maintien de l'ordre. Rosa, migrante érythréenne de 25 ans, Nike
Requin affirme ainsi avoir été battue par des policiers lorsqu'ils l'ont trouvée dans un camion. Lorsque Human Rights Watch l'a rencontrée, elle était.
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