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Pas Cher La junte au pouvoir depuis un an a annoncé la levée de la loi martiale, pour la remplacer par une législation équivalente. Tous les médias qui ne seraient pas assez «positifs» envers elle sont menacés de fermeture.
«S'il vous plaît, écrivez de façon positive.» La phrase, polie mais ferme, s'adresse à la presse, devant laquelle le général Prayut Chan-O-Cha s'exprime. L'homme fort de la junte militaire qui a pris le pouvoir il y a près d'un an en Thaïlande est passé au stade des menaces, mécontent de la manière dont les médias relatent son action.
La junte vient pourtant d'abandonner la loi martiale mise en place en mai 2014. Le pays était alors enlisé depuis sept mois dans une grave crise politique. Après avoir déployé ses soldats dans Bangkok, TN Pas
Cher Prayut Chan-O-Cha, en prenant soin de faire approuver son action par le palais royal, annonçait la prise du pouvoir par les militaires et la suspension de la constitution. L'armée tente depuis de mettre au pas des pans entiers de la société.
Un vernis de légalité
La junte, qui ne semble pas prête à lâcher les rênes, cherche aujourd'hui à se donner un vernis de légalité. Les costumes civils ont remplacé les uniformes et l'article 44 de la Constitution provisoire a succédé à la loi martiale. Un article qui fleure toutefois plus l'ordre d'état-major que l'ode à la liberté. D'après lui, tous les rassemblements politiques de plus de cinq personnes sont interdits, afin de «juguler toutes actions susceptibles de détruire la paix, l'ordre ou la sécurité nationale» ou visant à attaquer la junte. Cette dernière s'attribue le droit «d'empêcher la diffusion de livres, de documents imprimés ou de n'importe quel média comportant des Tn
Requin messages provoquant la peur ou relayant des informations déformées ou créant le malentendu».
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