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Homme Après l'accord-cadre de jeudi, le président américain doit affronter son Congrès, où des élus sont vent debout.
Barack Obama a marqué un point important ce jeudi, quand un accord-cadre qu'il a qualifié«d'entente historique» entre Téhéran et la communauté internationale, a enfin été annoncé à Lausanne, après un marathon de négociations aussi âpres que byzantines. Le président ayant fait de la quête obstinée d'un accord sur le nucléaire avec l'Iran la pièce maîtresse de sa stratégie moyen-orientale depuis le début de sa présidence, c'était une victoire d'étape personnelle substantielle vers le cap semé de dangereuses embûches qu'il s'était fixé dès le jour de son investiture en janvier 2009 en appelant l'Iran «à desserrer le poing». En choisissant de négocier avec l'un des plus puissants et plus farouches ennemis de l'Amérique, Obama a fait un pari colossal, dont les risques sont toujours présents et ont été immédiatement dénoncés jeudi soir par Israël et les républicains du Congrès. Certains d'entre eux, très sceptiques, le peignent carrément comme un naïf et un faible, ouvrant la route d'une nucléarisation de l'Iran par ses renoncements.«Neville Chamberlain a signé un meilleur accord avec Adolf Hitler», a carrément fustigé le sénateur Mark Kirk.
Mais l'argument d'Obama a toujours été qu'un système de sanctions visant à dissuader Téhéran de construire la bombe n'aurait aucune chance d'aboutir s'il ne s'accompagnait d'un dialogue et d'un compromis. Présent à Lausanne, où il a joué un rôle clé en établissant un dialogue sans précédent avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, le secrétaire d'État, Nike Tuned John Kerry, a confirmé: «Demander simplement à l'Iran de capituler, ça sonne bien, mais ce n'est pas une politique.» Le président a défendu la teneur de l'accord-cadre en.
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